Camp Kisiku 2025 Sapmi – Jour 16 Fjälludden – Björnöbadet

On vous propose une série pour votre été ! Le récit de notre camp scout 2025 au pays des Saamis. Après un an de préparation et de découvertes sur le dernier peuple autochtone d’Europe, nous allons à sa rencontre. Dans ce récit, nous vous emmenons avec nous au delà du cercle polaire arctique !

Jour 16

On se réveille doucement sur notre spot de rêve. Flo s est posée sur le banc et contemple la mer.

On réveille la troupe.

Un couple de retraités passe par là à pied. On discute un peu et ils nous disent qu’il y a des myrtilles. Effectivement, quand on s approche des buissons, on les voit. On en ramasse un peu, Joseph rappelle qu’il faut observer l’éthique Saami : ne pas en cueillir plus que ce dont on a besoin !

Manu dessine un labyrinthe sur les rochers, façon pour lui d’exprimer de la gratitude au territoire qui nous a accueilli, le Sapmi.

Anaya vient le voir et se rapproche un peu trop de l eau et glisse toute habillée dans l eau. Elle a du mal à remonter, les rochers sont lisses et couverts d algues glissantes, heureusement Manu est à côté et l aide à remonter sans tomber à son tour…. Plus de peur que de mal mais grosse émotion au réveil !

On prend notre petit dej sur la terrasse d un des chalets. Et on profite de l endroit pour piquer une tête. L eau est peu salée. Un groupe de femme arrive, met en route le sauna et va se baigner en attendant que ça chauffe. Un groupe de retraités arrive, ils s installent autour du foyer pour papoter. C est joyeux.

Manu ramasse des déchets autour des chalets. Notre contribution au lieu.

Anaya et Joseph profitent du soleil. Mais pas question de trop s éterniser, on a 6h de route à faire. On a décidé qu on ne ferait pas la journée à Stockholm mais à Copenhague pour aller voir le quartier communautaire Christiania.

On reprend la route, on retrouve la « civilisation » : habitat, usines, centres commerciaux… On en profite pour mettre à jour nos communications.

On s’arrête sur une aire de pique nique sympa pour déjeuner, le plein d eau et la vidange.

Manu trouve le nom des arbres qu il trouve jolis : les saules-boules.

On avale les kilomètres. Joseph et Anaya sont chargés de trouver le bivouac. On s arrête faire le plein et les courses, on trouve encore des trucs bizarres comme des sauces au fromage gout crevette ou thon, des sauces tartinables qu ils appellent « béarnaise » déclinées en épicées, bbq ou autre … La mayonnaise à un nom phonétique rigolo, on va tester un truc local, une sauce appelée « kalles » version végé et version originale… on fait le plein de petits pains ronds suédois, tout le monde adore ! Comme d hab, on ressort avec plus que prévu « pour goûter, c’est la culture » !

On reprend la route. Flo rate une route, trouve un raccourci et tombe sur une piste, elle adore !

La nuit tombe,… on a plus l habitude de voir un coucher de soleil à 21h… et Robert, notre ordinateur de bord, s est mis en mode nuit…

On arrive au bivouac mais avant en passant sur le pont qui y mène, on tombe sur un fabuleux coucher de soleil aux couleurs incroyables. On s arrête prendre la photo !

On s installe à notre bivouac plus loin, au bord de l eau avec wc mais on n’est pas les seuls à savoir repérer un bon spot ! C est rempli mais on trouvera quand même une place et on bénéficie d une table de pique nique avec feu de camp au bord de l’eau.

Allez on se couche tôt, de tout façon il fait nuit, pour la première fois depuis 10 jours on a besoin de lampe-torche…

Demain, grosse journée de route.


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