Les enjeux du peuple Saami 6/8

Pour la préparation de notre projet, nous avons travaillé sur la série d’articles publiés dans la revue Les Jours , une mine d’informations ! https://lesjours.fr/obsessions/luttes-samis/

Aujourd’hui : épisode 6 : Dans la forêt sacrifiée de Muonio

https://lesjours.fr/obsessions/luttes-samis/ep6-forets-rennes/

L’article explore les difficultés rencontrées par les éleveurs de rennes samis dans la région de Muonio, en Suède, face à la déforestation et au changement climatique. Les éleveurs, comme Hans Holma et Katarina Sevä, doivent faire face à des conditions de plus en plus difficiles pour nourrir leurs troupeaux, en raison de la disparition des vieilles forêts remplacées par des plantations de conifères.

Les problèmes rencontrés par les éleveurs sont de 3 ordres :

• Le changement climatique : Les saisons imprévisibles et les couches de glace rendent difficile l’accès aux lichens et aux mousses, nécessitant l’achat de nourriture industrielle coûteuse.
• La déforestation : Les coupes rases effectuées par les compagnies forestières détruisent les écosystèmes nécessaires aux rennes, les forçant à s’éparpiller et à se perdre.
• Le statut juridique : Muonio est considéré comme un « sameby de concession », ce qui signifie que les entreprises ne sont pas légalement obligées de consulter les éleveurs avant de procéder à des coupes.

Quelques initiatives de collaboration :

• L’association Greenpeace : Cette organisation environnementale a rejoint les éleveurs dans leur lutte, en menant des actions de terrain et en sensibilisant l’opinion publique. Leur intervention a conduit à la suspension temporaire des coupes rases et à la reprise des négociations entre les éleveurs et la compagnie forestière Sveaskog.
• La contestation juridique : Les éleveurs contestent le label durable de Sveaskog et plaident pour des coupes sélectives qui préservent l’écosystème nécessaire aux rennes.

En conclusion, l‘article met en lumière la lutte des éleveurs samis pour préserver leur mode de vie traditionnel face à la déforestation et au changement climatique. Bien que des progrès aient été réalisés grâce à la collaboration avec Greenpeace, la situation reste précaire et nécessite une reconnaissance juridique et une autodétermination accrue pour les éleveurs.